• Le flambeau est passé. Midnight Snowball est à présent jeune adulte. Depuis son enfance, elle écrit l'histoire de sa famille mais, à présent, elle ne peut plus. C'est donc la rebelle Diane qui reprend le flambeau et écrit l'histoire de sa famille. Un famille dont elle vient de faire connaissance, pourra-t-elle réellement faire prospérer ceux qui l'ont des années auparavant abandonner? Pourra-t-elle faire prospérer celui qu'on lui a imposé comme fils? 

    Sommaire: 

    Rapport n°1
    Rapport n°2
    Rapport n°3
    Rapport n°4
    Rapport n°5
    Rapport n°6
    Rapport n°7
    Chapitre 8
    Chapitre 9
    Chapitre 10
    Chapitre 11
    Chapitre 12
    Chapitre 13
    Chapitre 14
    Chapitre 15
    Chapitre 16
    Chapitre 17
    Chapitre 18
    Chapitre 19

     

     


    votre commentaire
  • Je suis belle et bien devenue mère comme vous l'attendiez de moi. Le petit bout est aujourd'hui bambin et je peux donc commencer ce rapport que vous me demandez depuis que vous avez supprimé ma véritable nature, ce qui m'encombrer pour suivre mon rôle de mère.

    Rapport n°1

    Voici l'unique fois que Odraz a pu voir son réel père. Il est derrière l'appareil photo mais je vois que vous m'avez mise sous surveillance lorsque j'ai trouvé d'autres photos dans ma boîte aux lettres. Je ne les utiliserais pas puisqu'elles n'ont aucun effet sur moi. Kaon s'occupera très bien des photos comme elle l'a toujours fait. 

    Bien entendu, je suis vos ordres et Odraz ne rencontrera son père que dans le cas où il se poserait encore des questions à son sujet et lorsqu'il atteindra l'âge adulte. En attendant, je suivrais votre volonté et ne lui révélerait rien de sa naissance. Il sera fait selon vos volontés et Maximilien sera le père de cet enfant. 

    Comme vous pouvez le voir, j'ai pris mon rôle au sérieux au point de nourrir au sein cet enfant. Cela a renforcé nos liens et grâce à cela le manque de ma réelle nature en même temps que la violence qu'elle entraînait sur moi ne se fait pas sentir. 

    Rapport n°1

    Ce n'est pas parce qu'il a un peu grandi que j'oublie Odraz. Si cela peut vous rassurer, il n'est pas sauvage, il n'a pas montré de trace de mon sang. Vous avez donc bien choisi l'échantillon, à supposer que ce soit bien l'un des miens qui m'ait été inséminé. Mais quoi qu'il en soit, cet enfant recevra tout mon amour inconditionnellement. 

    Jugez de ce sourire. Il est heureux dans mes bras, j'essaie autant de possible de lui apporter bonheur dans ce monde sombre. 

    Rapport n°1

    Mais Odraz reste un enfant capricieux, pleurnichard. Il ne supporte pas les promenades, même sous la pluie, bien qu'il ait montré un certain intérêt par le mauvais temps. La promenade ne sera d'ailleurs que de courte durée puisque je ne l'avais transporter que dans le but de ne pas le laisser sans surveillance pour aller voir le courrier. 

    Rapport n°1

     Et sitôt sorti de la poussette, c'est un grand sourire qui couvre ses lèvres. Ce jouet cheval est son préféré. La plupart du temps, c'est avec lui qu'il joue et lorsqu'il ne le trouve pas, il me demande en reniflant bruyamment : "Dada". Je l'aide donc à le chercher, je ne supporte pas de voir son visage se couvrir de larmes et de morves. Il n'est pas très intelligent, ce n'est pas de sa faute et il ne me serait jamais venu à l'idée de le frapper pour cela. Je suis sa mère, je l'aime de façon illimité, je suis fière de lui.

    Rapport n°1

    Je m'assure bien entendu que le petit ait une éducation, qu'il puisse être fier d'avoir été mon fils et non celui d'une autre. On me dit souvent qu'il ressemble beaucoup à propre mère. J'aurais tendance à le croire également vu que les paparazzis adorent prendre ce petit bout en photo. Cela n'a pas d'importance pour moi. Depuis mon émancipation, je sais qu'on ne pourra plus toucher mon fils, on ne pourra pas lui faire du mal tant que je serais là. C'est ce sentiment que vous désirez que j'ai, n'est ce pas? Protéger son enfant est le travail d'une mère et c'est ce que j'ai toujours fait depuis que je suis seule.

    Rapport n°1

     Lorsque je vais au travail, bien que ce soit souvent vers 5h du matin avec mon boulot de lieutenant, Maximilien n'est jamais absent, jamais en retard. Il est toujours là pour prendre son fils dans ses bras. Il est un père parfait pour lui, nul autre ne pourrait m'apporter autant d'assistance que lui. 

    Odraz est toujours content d'être chez lui. Il a déjà commencé à l'appeler ''papa''. Les jours où Max ne vient pas à la maison, le petit bout se fait grognon. Il m'interroge beaucoup. 

    Rapport n°1 

    Max garde Odraz dans la nursery avec Moïse, son propre fils. Je n'étais pas totalement pour qu'il fasse ça, vous vous doutez bien mais... vous savez qu'il n'a pas le choix. J'ai peur que Moïse trouble mon fils. Tant qu'ils restent à jouer aux cubes, les déficiences mentales que Moïse a développé seront invisibles. Max m'a dit qu'Odraz a tendance à être très compréhensif face à Moïse et , comme il commence à développer son langage, il essaie de lui parler. Bien sûr, il se retrouve toujours face au silence de son cousin mais cela ne semble pas le gêner.. 

    Mon fils est l'enfant le plus innocent du monde. 

    Fin du rapport,

    D.S. 


    21 commentaires
  • /!\ Trigger warning, Attention, ce chapitre est adulte. Il évoque les sujets de d'abus sexuel, d'infidélité et, en quelque sorte, d'inceste. Bref, âmes sensibles s'abstenir! /!\

     

    Dans le chapitre précédent, le flambeau est passé, nous avons découvert la charmante Diane et son petit garçon Odraz dont les circonstances de la naissance restent assez mystérieux et en relation avec la personne à qui elle écrit de toute évidence. Et maintenant dans le legacy des Snowball: 

    2. Rapport n°2

    Les choses ont bien changé depuis mon dernier rapport. Voici Maximilien, le mari de ma soeur. Oui, vous l'avez déjà rencontré. Différent sous bien des aspects. 

    Maximilien: On se verra ce soir, Night? 

    Diane: Oui. 

    Maximilien: Ce n'était pas une question. 

    Ca avait été vif, rapide, froid. Je n'eus pas le temps de lui répondre que mon taxi arrivait déjà, me conduisant à caserne ou je passerais ma journée. La question de la suite de la discussion me tarauda toute la journée. Pourtant, je savais qu'il n'y en aurait pas eu davantage, il était peu bavard, principalement avec moi, il n'était pas rare de voir certains de ces amis arrivait et, lui, les accueillir, souriant, sa femme stoïque sur le bras.

    2. Rapport n°2

    En sortant du travail, j'en profita pour aller tourner la pub pour laquelle on m'avait contacté. Puis je rentrais immédiatement. Je ne savais pas à quel heure Maximilien voudrez me voir. Je ne devais pas le faire patienter. Pour le mieux. 

    2. Rapport n°2

     Je me mis dans une tenue qu'il aimait et attendit si longtemps que je finis par m'endormir. 

    Je n'aimais pas devoir attendre et particulièrement dans une telle tenue mais c'était le mieux à faire, je n'avais d'autre choix. Je n'osais imaginer ce qu'il ferait si ça n'était pas le cas, si je m'éloignais de lui. Ma relation avec Maximilien avait commencé pour une bonne raison et ce n'était ni l'un de ses fantasmes sordides ou ni un moment de solitude de la part de la mère célibataire que je suis. 

    Depuis peu, la femme de Maximilien avait commencé à pleurer, voir hurler durant leurs rapports sexuels, se débattant pour s'échapper à son étreinte. Il en était résulté des coups relativement violent contre elle en retour. C'était sordide et je l'entendais depuis ma maison, depuis ma chambre. Et je craignais qu'Odraz ne l'entende également. 

    Je n'étais pas une bonne mère, pas une bonne mère pour lui du tout. La plupart du temps, je ne savais pas où il était, il s'était renfermé sur lui à son passage à l'enfance, était devenu un garçon distant. Et je ne m'en inquiétais pas, je savais qu'il était toujours avec Moïse. C'était un garçon différent mais adorable. 

    2. Rapport n°2

    Des larmes de sa femmes, Maximilien songea qu'elle put se remettre de sa folie. Estimant que ce rétablissement lui serait problématique il a fait couper les ponts avec l'extérieur à sa femme. Plus d'assistante sociale ou de médecin, plus de travail ou de promenade au parc pour elle. Et quand bien même, elle commencerait à saboter des machine ou à entasser de la nourriture pour bébé sur le comptoir proche de la chaise haute à des horaires loin des repas alors que ses filles dormait à l'étage, ça n'était que des détails pour lui. 

    Il avait même été plus loin. Tant qu'elle pleurerait, il se défoulerait sur elle, elle devait perdre pied, elle ne devait pas reprendre ses esprits. Alors je n'ai pas pu davantage faire ma dure à cuire, j'ai voulu d'instinct protéger ma sœur. Je ne voulais pas qu'elle pleure. Ses larmes deviendraient les miennes. Je ne voulais pas qu'elle souffre. Sa souffrances, je la lui soutirerais. Je ne voulais pas qu'elle redevienne folle, autant le devenir moi même. Quand il aura envie de baiser, qu'il aura envie de se défouler ou de me frapper, il le pourra. Je n'aurais pas le droit de parler en sa présence sans son accord préalable. Et surtout, jamais je ne devrais le faire attendre. Tel était notre accord tacite. C'était malsain au point que j'en pleure chaque nuit mais si cela permettait à ma soeur de se remettre.. 

    Je ne la connaissais pas, avant de la voir, très froide, presque sans sentiment au bras de son mari et pourtant je me sentais proche d'elle. Un de ses proches, dont je n'ai aucune idée du nom ou de son rapport avec elle et avant qu'il ne se change lui même en machine afin de ne plus ressentir aucune émotion ou aucun sentiment, m'avait raconté qu'elle avait été forte, d'une beauté sans pareil et qu'en beaucoup de point, je lui ressemblais. Ma peau était même aussi douce que la sienne. 

    2. Rapport n°2

    Maximilien était arrivé, me tirant de mes rêveries, il alla directement à l'étage sans un mot pour moi. Qu'aurais je pu vouloir? Un bonsoir? Qu'il fasse attention à moi. Non, je n'étais là que pour le satisfaire, m'avait il confié un jour où le silence de sa femme et l'indisposition de ses amis l'avait poussé à venir pousser la causette chez moi. C'était son terrain, c'était grâce à son argent que j'avais cette maison et ces meubles. Et mon dévouent à la tâche ne lui faisait pas regretter son investissement. 

    2. Rapport n°2

    Maximilien me mettait incomfortable. Il me donnait l'impression que je n'avais pas le choix, que les conséquences d'un refus seraient lourdes. Alors je prétendais que tout allait bien. Il aimait me voir souffrir. Alors je jouais le role, j'allais même au delà, je surjouais telle une vulgaire actrice de porno. 

    Cette situation pesait beaucoup sur moi. Mais tant que cette souffrance était mienne, j'avais espoir que ma sœur puisse se rétablir, puisse me montrer sa force de caractère, combien elle était forte et combien il serait facile pour elle de rompre ses liens avec son tortionnaire. Ses filles l'aideraient

    2. Rapport n°2 

    Elles ne seraient pas comme Moïse et Odraz, à faire leurs devoirs toujours ensemble, à chercher à passer le plus de temps possible entre elles, loin de leur mère, loin de leur foyer. Elles ne planifieraient pas de plan pour aller embêter ensemble le chat du voisin ou passer leur soirée au cimetière, lampe de poche au poing pour se faire peur. Elles seraient sages, proche de leur mère et heureuses. Elle donneraient assez de joie et de courage à leur mère pour s'en remettre, sans qu'elle ne le montre, sans plus qu'elle ne pleure. Elle n'avait plus de raison de le faire, son corps n'était plus soumis à un inconnu, c'était au mien de l'être. 

    2. Rapport n°2

    Ce soir là, Maximilien, ne rentra pas chez lui. Etait ce étrange que malgré ce qu'ils pouvaient nous faire subir à ma soeur et à moi, je sois heureuse qu'il reste? Je sois heureuse de ces moments où il est avec moi à ne rien faire ou à juste discuter avec moi? 

    Oui sans doute mais, malgré tout, ces moments me rendaient heureuse, me faisait me sentir étrange. 

    2. Rapport n°2

    Et, dans ces moment, je songeais à ma sœur, cela était il un problème pour elle de dormir seule? Si elle avait pu parlé qu'en aurait elle dit de cette absence injustifiée? 

    Je n'avais pas le droit de gronder Maximilien pour l'abandonner, seule. Alors qu'il l'avait habitué à sa présence.

    Mais de plus en plus souvent, après l'amour, il restait dormir avec moi et de moins en moins je n'avais envie de répliquer. De plus en plus, j'avais envie de me serrer contre lui. De plus en plus, j'aurais aimé que la situation évolue entre Maximilien et moi, qu'il puisse me comprendre, m'aimer pour ce que je suis. Qu'il cesse de martyriser ma sœur, de s'en prendre à elle et de juste rester avec moi. 

    Mais ce n'est pas à moi, de provoquer ce bouleversement. Reprends de ta force de caractère, hein, jumelle? Redeviens toi même et vire le de ta vie, qu'il ne puisse plus te gouverner. Je ne pourrais pas le faire pour toi, j'ai même commencé à me complaire dans cette relation. 

    S'il te plaît, Midnight.. 

    D.S.


    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique