Dans le chapitre précédent, Barry a eu un léger accident et est en voie de mourir, ce après sa déduction des sentiments d'Emma.

 Tu somnoles, Piripiri? 

Piripiri: Je sens que je vais dormir et c'est pas le moment, je risque de pas me réveiller. 

Quoi? 

Piripiri: Je me sens étrangement bien, j'ai peur. 

Piripiri: Je vais marcher un peu, ça m'aidera. 

C'est le mieux à faire en effet. 

Bon Mea culpa à partir de là, je n'ai plus d'image des Snowball.. Pourquoi? Parce que j'ai perdu ma clé USB et comme elles étaient dessus.

A noter que les images n'auront rien à voir donc ce sera une narration simple. Un résumé sera fait à la fin pour ceux que ça ennuierait un peu^^"

Sitôt arrivée la plage, Piripiri s'est endormie. Elle était en boule et je n'eut pas le courage de la laisser perdre le contrôle là. Je préférais l'observer jusqu'au lever du jour. Il arriva bien plus vite que je ne le pensais. 

Je passais par la chambre d'Emma. Elle venait de se lever et je l'avais tout de suite senti. Les jours qui suivaient allaient être dur pour elle. 

Ça va un peu mieux depuis hier? Tu as fait ton deuil? 

Emma: J'ai tellement pleurée depuis que je suis là que je n'en ai déjà plus rien à faire d'avoir perdu l'homme que j'aime. 

Sa voix était si froide que je n'osai pas répondre. 

Bernadette avait eu le même réflexe de surveiller sa colocataire mais son plan pour lui redonner un peu le moral fut bien différent du mien. Dès qu'elle l'entendit bouger (leur chambre étant, je le rappelle l'une à côté de l'autre et Berry a une bonne oreille), elle courut à la cuisine faire des pancakes. Par la fenêtre, on pouvait encore apercevoir la lune. 

Encore un peu endormie mais attirée par l'odeur, Emma sortit de sa chambre. Les deux femmes échangèrent un regard puis Emma se détourna. Prenant une assurance nouvelle, elle grogna: 

Emma: Tu le savais. Tu savais ce qui allait arriver à Barry s'il commençait à m'apprécier et, malgré tout, tu l'as amené ici. Je ne sais pas ce que je suis pour ce monde, je ne sais pas les méfaits commis par Barry ou toi mais tu n'aurais jamais dû l'amener à moi. Tu savais sa faiblesse, tu savais que s'il se prenait d'amour pour moi, si.. 

La jeune femme s'interrompue. Dans ses yeux, nulle larme; dans sa gorge, nul noeud; dans son coeur, un immense vide incomblable. 

Bernadette: Le médecin a dit que tu pouvais aller le voir aujourd'hui. Son coeur a recommencé à battre, il n'en gardera pas de séquelle normalement s'il se réveille mais ça, c'est de sa volonté. 

Emma n'attendit pas plus longtemps. Elle partit en courant, prit la première rame de métro sans même faire attention à la nouvelle plage entourant son jardin. Elle était décidé à voir le plus tôt possible Barry. Il devait tout savoir.  

Elle arriva enfin à l'hôpital, prenant à peine le temps de demander dans quel chambre se trouvait son aimé, la belle, fougueuse, courut dans les escaliers. Elle les prit quatre à quatre. Elle rata une marche, en tomba quelques unes, se releva et recourut. Son visage ne montrait pas son émotion, seul son corps en était porteur. Son coeur battait comme jamais auparavant, ses jambes flageolaient, étaient incertaines, sa respiration haletante. 

Elle prit la porte indiquée par la réceptionniste. 

Elle semblait au bord de l'épuisement moral et physique mais elle se dit qu'elle ne pouvait même plus se permettre de le montrer et lui, son aimé, était paisiblement dans son lit. Nul appareil ne prenait sa tension, nulle seringue plantée dans son bras ne lui transfusait de liquide destiné à le nourrir, à lui permettre de survivre longtemps. C'était une crise passagère. "Inhabituelle pour son âge mais rien d'alarmant. Il a besoin de repos et se réveillera quand bon lui semblera.". Bien sûr, Emma ne l'avait pas entendue, ça. Seule Berry en avait eu vent. 

Elle s'assit, les yeux cernés de larmes. Enfin, maintenant qu'elle était seule avec lui, elle pouvait se laisser aller. 

Emma: Je ne supporterai pas de perdre quelqu'un d'autre, de voir que j'ai encore coûté des vies. Si tu meurs, Barry.. Si tu meurs, je te rejoindrai plus vite que tu ne peux l'imaginer. Réveilles toi vite. 

Elle ne pouvait que désespérée, incapable de savoir ce qu'il arrivait à son aimé. Même si Berry lui avait dit qu'il n'avait besoin que de repos, l'inconnu lui faisait peur. Elle aurait voulu ne pas vivre ça seule. 

Un sms. C'était Berry pour lui rappeler l'anniversaire d'Eris. La jeune femme répondit par un juron à elle même: 

Emma: Elle se fera toujours remarqué au moment où je serais le plus mal, cette gosse? Créature des ténèbres, ce que j'aimerais ne jamais t'avoir enfanté.

Emma se précipita dans la salle de bain, recoiffa ses cheveux et remit en forme son maquillage avant de partir sans un regard, une pensée de plus pour Barry. Elle devait paraître parfaite. Elle devait être parfaite pour l'anniversaire de sa chère fille. Et pour le restant de ses jours. C'était ce que l'on attendait d'elle. 

Le retour fut rapide, sentant la joie de vivre oubliée depuis longtemps. Elle s'attendait presque à ce qu'une voiture ne la reverse et qu'elle finisse paralysée pour le restant de ses jours. Jours qui seront longs et avec une infirmière moqueuse et agaçante, n'ayant aucune éducation. 

Mais elle n'eut guère cette chance. 

Elle rentra comme prévu, en bonne santé. Elle prit même  le métro sans que celui-ci n'ait d'accident ou de retard. S'en devenait presque étonnant. Arrivée devant chez elle, Berry lui donna le bébé. Sans même un regard vers le petit être dans ses bras, elle entra et trouva sur l'un des comptoirs de sa cuisine un mignon petit gâteau blanc, décoré enfantinement. Alors qu'elle s'interrogeait sur la provenance, elle sentit dans son dos sa colocataire s'impatienter, s'agitant avec un crécelle dont elle n'eut pas le courage de chercher l'origine. 

La jeune femme approcha son enfant du gâteau. La petite fille eut un petit rire alors que sa mère soufflait la bougie, éreintée. Elle quitta ensuite la pièce. Une fois dans le jardin, elle posa l'enfant et, sans un regard de regret, retourna couper le gâteau alors que la nouvelle née d'hier devenait une magnifique bambine. 

Le gâteau mangé, la mère n'avait toujours pas fait attention à son enfant, remettant à demain les apprentissages qu'elle devrait faire. Les regards de ce qu'elle ne pouvait plus considérer que comme un démon, se nourrissant exclusivement du malheur. Elle retourna dans le métro, retourna voir son aimé. Le seul qui l'est compris, qui l'est fait aimé Eris, même un court instant. 

Cette fois, elle fut plus calme dans l'hôpital. Elle savait à quoi s'attendre mais malgré tout, elle devait être là. Pour lui, pour Barry, pour qu'il sache que, même si elle est la pire chose qu'il lui soit arrivé, elle était là, elle l'attendait, elle l'aimait vraiment. 

Cependant, cette fois ci, ce fut différent. 

Quitté le lit dur de l'hôpital, Barry était devant la fenêtre, il observait la lune. Il ne se tourna même pas lorsqu'il l'entendit entrer. Elle le sentait différent. 

Soudain, il se tordit. Son corps se plia de douleur. Il arracha un cri mais personne n'accourut. Emma, effrayée, fit un pas discret vers lui. Il se retourna brusquement. L'éclat de la lune brillait dans son regard féroce même alors qu'il la regardait. Ses dents ressortaient comme des canines. Des poils avaient envahi son corps pourtant habituellement si peu pourvu. Il fit un pas vers elle. La jeune femme se retourna et ses jambes la laissèrent, la mettant sans défense face au monstre qu'était devenu celui qu'elle considérait comme la chose la plus précieuse qu'il lui est été donné de perdre. 

Elle se retourna et choisit de faire face à la brute, plutôt que de mourir lâchement. A son grand étonnement, alors qu'elle était effrayée, lui le semblait tout autant. Il murmura: 

Barry: Tu as peur de moi, Emma? Je n'ai pas perdu le contrôle, pour la première fois. Je ne te ferais jamais de mal. 

Elle resta pétrifiée contre le mur blanc de l'hôpital, n'osant bouger, n'osant respirer. Il se baissa à sa hauteur, lui prit la main doucement et chuchota: 

Barry: Je t'ai déjà dit que ça me gênait de te voir si faible. Mon apparence est peut être différente mais je suis le même. Je ne sais même plus qui je suis mais je sais qui tu es toi, et c'est le plus important pour moi. 

Il se releva brusquement, l'entraînant dans son changement d'état et lui arracha un baiser fougueux qu'elle rendit. Elle l'avait acceptée. Elle avait acceptée sa lycanthropie. Ça la mettrait en danger mais qu'importaient les conséquences au moment présent. Ils n'y avaient plus qu'eux. Et eux formait un tout qui se détruirait s'ils se séparaient. 

~Fin du chapitre 08~

L'ambulance est arrivée comme prévu, à pris Barry. Il a survécu et le lendemain, Emma a été le voir. Il dormait. Elle est retournée chez elle fêter l'anniversaire de la petite Eris. De retour à l'hôpital, son petit ami est devenu loup garou sans pour autant perdre le contrôle de lui même et la flamme entre eux s'est ravisée. 

~Fin du chapitre 08~

Dans le chapitre précédent, Barry allait mieux et son amour avec Emma était révélé de façon plutôt claire. Et Eris a grandi~

Ahhhhhhhhhhhhhh! C'est quoi ce bunker? Sérieux, ma plage Y.Y

(Oui, j'ai buggué à Bridgeport du coup, nous voilà à Aurora Skies et, du coup, changement énorme de scénario Y.Y) 

Bouhouhou! 

Emma: Et voilà, elle nous refait sa crise de nerfs. 

Bah oui mais ma plage! 

Berry: *hum* Kaon, je sais que tu es déprimée parce que nous n'avons plus de plage mais tout sera modifié très rapidement de façon à ce que ce soit un peu mieux, n'est ce pas? 

Oui, je sais.. 

Alors qu'Emma teste ses pouvoirs de mentaliste, Barry lui a commencé à faire de la sculpture. Si je sens qu'Emma est très déstabilisée par son nouvel environnement, rien ne ressort dans l'attitude du loup garou. 

Tu sembles troublée, Emma? 

Emma: Je ne comprends pas ce soudain changement d'environnement. Où sommes nous? 

Barry: Aurora Skies. 

Sa voix était cassante. Il ne me faisait pas spécialement peur, ce toutou, mais la capacité de son corps était effrayante. Je savais pertinemment que je devrais le surveiller pour l'empêcher de s'être abîmé pour rien. En une journée, il avait déjà réussi à se souvenir de quelque chose. Aurora Skies, sa terre natale et monde des fées. Les avoir changé brusquement de domicile avait pour simple cause d'éviter une quelconque transformation d'Emma, risquant de la briser psychiquement, voir physiquement, mais cela même pour la protection de sa famille, pour éviter d'inquiéter Barry. Elle aurait sans doute même dû abandonner ses rêves pour se consacrer à la protection de son foyer. Le déménagement était donc également une manière de leur permettre de se détendre un peu, plutôt que de rester tout le temps sur leur garde à cause des vampires. Les fées sont légèrement plus inoffensives, même si très souvent plus farceuses, voir plus agaçantes. 

Néanmoins, la sculpture aidait Barry à se vider la tête, je le sentais. Il ne semblait pas taraudé par son passé. Même s'il n'était pas vraiment doué, il s'amusait grandement. Oui, pour lui, une carrière n'apportait pas grand chose, le plus intéressant étant l'action, la pratique. J'avais déjà eu l'occasion de m'en rendre compte. 

Berry, à l'inverse, n'hésita pas une seule seconde à prendre un job à mi temps dans le mausolée de la ville afin d'aider un peu les finances du foyer auquel elle faisait totalement partie à présent. L'endroit ne lui plaisait guère mais cela importait peu tant que le salaire était valable, elle le savait. Et Aurora était en pleine crise économique et que les grandes firmes avaient plus tendance à licencier qu'à embaucher. Ce n'était plus rentable. 

Emma s'occupe de sa fille? Quel miracle.. 

Emma: Ca va, non? Je ne suis pas si mauvaise mère! J'avais déjà prévu de m'occuper de ma fille! 

Je vois, Barry est dans le coin, c'est mieux de faire bonne figure. 

Emma: ... non.

Je savais très bien qu'Emma s'était mise en tête qu'Eris n'était pas la bâtarde de Red mais la fille de Barry et que c'était pour ça qu'elle était désormais maîtresse d'elle même et qu'elle arrivait presque à apprécier les temps avec sa fille mais j'aimais aussi la taquiner. 

Une manifestation! *les larmes aux yeux* Cela faisait si longtemps que... Bouhouhouhou! 

Berry: Et bien, les hormones, ça ne va pas en ce moment, Kaon.. Elle est où la narratrice impitoyable dont on a l'habitude? 

Mais! Vous êtes tous méchants avec moi, en ce moment! Et puis, je suis pas impitoyable, d'abord... 

Un chinois pas chargé... 

Ou bien un beau gosse bien chargé? Hein, Berry?

Berry: Hum.. 

Parfait, ce sera le chinois! Il nous en fait un dans l'histoire pour pas passer à côté d'une ethnie. Nan parce que marre des petites têtes blondes parfaitement américaine! 

Et ce fut une bonne surprise. Berry après avoir un peu discuté avec lui se rendit compte qu'il la trouvait très attirante et inversement. Malheureusement pour elle, l'homme était marié, même si son couple battait de l'aile, il adorait sa gamine. ░tait il juste de retirer à un père sa fille pour se l'accaparer? 

Mais d'un autre côté, on pouvait totalement la comprendre.

Berry: Bave pas sur mon mec, Kaon! 

Mais bon, il a l'air un peu trop bête pour moi, Berry. Vous irez bien ensemble. 

Berry: Hey! 

Au fait, ce charmant chinois s'appelle Ari Wong. Bon, au niveau vestimentaire, on verra bien plus tard pour le relooker. Par exemple, lorsqu'il sera une bonne fois pour toute dans le foyer. 

Au fait, je t'ai pas posé la question, Piripiri, tu te sens bien à Aurora? 

Piripiri: Ça a une quelconque importance? 

Visiblement, non.. 

Piripiri: J'ai plus l'impression d'être chez moi. J'aimais bien ma petite île, moi.. 

Ari: Chérie, je pense qu'il faudrait que l'on se voit, pour que je te rende les clés et que je récupère ma fille. 

*hurlement incompréhensible au bout du fil* 

Ari: Nan mais le prends pas comme ça. On passera te voir. Tu es jeune, tu as le temps de refaire ta vie, ma chérie. Je préférerais une femme de mon âge, pour éviter de te briser le coeur lorsque mon temps de vie sera écoulé.. 

Et voilà la petite Eris. 

Emma: Merci, Kaon. Tu es trop utile, ses derniers temps. 

Ah non mais de rien. C'est bien que tu t'occupes d'elle mais laisse en un peu pour Barry aussi, c'est également sa fille. 

Emma: Je sais, ne gâche pas mon élan. Au fait, il s'est passé quelque chose pour qu'il m'agresse à moitié ce matin lorsque j'ai demandé où nous étions? 

Il te.. Je me retins de parler. Je devais éviter que Barry ne retrouve sa mémoire et, pour ça, je devais éviter de mettre dans ses pattes une Emma trop curieuse du passé de son amoureux. 

Il te le dira sans doute quand il sera prêt, évite de trop lui poser de questions. Tout le monde a ses secrets. 

La nuit commençait à tomber et le brouillard s'annonçait menaçant mais, malgré tout, Ari se décida à pêcher. C'était la première fois de sa vie qu'il le faisait mais, depuis que Berry lui avait demandé de venir vivre avec elle, tout était différent pour lui. La vie avec Rajita était devenue quotidienne, inintéressante alors qu'une nouvelle page de sa vie s'ouvrait avec Berry et qu'il était bien décidé à en écrire une fable plus glorieuse que celle dont il le droit avec sa colérique ex femme. 

 

Il s'arrêta d'un coup, son visage était devenu sombre. Allait-il devoir vivre sans sa fille, bien que celle ci était détesté de sa propre mère? Non, tôt ou tard, il prendrait son courage à deux mains et irait récupérer Jennika. Il soupira: 

Ari: Pff.. Ca donne faim, la pêche. 

Emma était exténuée de sa journée. Les apprentissages s'étaient pourtant bien déroulés. Eris avait été coopérative mais, malgré tout, Emma n'en pouvait plus. Elle se coucha plus tôt que d'habitude cette fois. 

Tiens, comment ça se fait que tu sois si fatiguée? 

Emma: Je sais pas. Je travaille demain, je vais me coucher. 

Tu fais bien, évites de trop te fatiguer. 

Ari: T'as une tête qui me revient pas, toi. Tu reviens de Fukushima ou quoi? 

Les paroles d'Ari étaient gratuites, faites pour blesser mais Barry l'ignora tout bonnement. Il se fichait de ce que pouvait penser de lui cet étranger à peine arriver dans la maison. Ce n'était même pas une fée, donc nulle malice involontaire dans ses paroles. C'était un humain, un humain cherchant à lui faire mal. Et ça, ça changeait tout. 

Berry sembla en revanche choquée par l'attitude de son ami. Elle se posa soudain la question de la fougue qui lui avait pris lorsqu'elle lui avait demandé d'aller vivre avec eux. Après tout, elle ne savait rien de lui, c'était peut être juste un clochard, sans enfant ni femme comme il le prétendait. 

Voyant la tête de sa colocataire, il se reprit aussitôt: 

Ari: Ce n'est pas de la méchanceté gratuite, Berry. Ça ne m'arrive pas très souvent mais, là, il y a un truc que je ne comprends pas. Il n'est pas normal. 

Barry: C'est bon, je vais rejoindre Emma de toute façon. 

Mais si cette excuse trompa pour le moins Berry, encore sous le charme de leur rencontre durant la manifestation anti-cambrioleur, Piripiri, elle n'était pas satisfaite. Ce n'était peut être pas le grand amour entre elle et le loup garou mais il restait son maître; ils se toléraient et il apportait un certain bonheur à Emma. Elle ne supportait pas que l'on puisse lui faire du mal. Faire du mal à Emma, c'était faire du mal à Eris et elle ne le permettrait pas impunément. 

Trop gentil qu'il est, Barry décida tout de même de débarrasser la table et notre ami chinois ne s'embarrassa plus de détail: 

Ari: Tu crois que ça me fait vraiment plaisir de me trouver avec un autre couple dans la maison de Berry? La nourriture est fade, peu nourrissante et, toi, tu es étrange. 

Barry préféra laisser courir. C'était l'ami de Berry, quel besoin aurait il de se mêler de ça? Il remarqua néanmoins l'anneau que portait l'homme à son doigt. Il n'avait pas vraiment quitter sa première fois et cette idée l'ennuyait. Il redoutait grandement un changement d'attitude de la part de ce père et, avec cela, une nouvelle dépression dans la maison, une dépression dont son propre couple pourrait souffrir. Celle de la douce Bernadette. 

Mais l'heure n'était pas à cela et il fit la vaisselle alors que le squatteur malotru partait dans la chambre d'à côté. 

La maison était endormie. Eris dormait comme un loir sous l'oeil vigilant de sa poupée. 

Notre nouvel ami dormait avec Berry comme la logique le supposait. Il songeait déjà à supprimer cet étrange chat qui lui avait grogné dessus sans qu'il n'en comprenne la raison. Il n'aimait pas qu'un simple animal décide de se rebeller. 

Pendant ce temps, dans la cuisine, Piripiri dormait sur la table, loin des manigances de son étrange nouveau colocataire. 

Et alors que tout le monde dormait, une chose étonnante se passa et je compris que je devais à présent quitter cette famille, l'abandonner à son destin sans plus intervenir. Bien sûr, je devrais toujours être présente pour éviter une quelconque trahison mais maintenant il ne m'était plus permis d'intervenir. 

~Fin du chapitre 09~ 

Bonus: 

Désolée, j'avais oublié une photo d'Eris de près~