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Chapitre 01: Flou
Je m'appelle Haepali Kahn. Je suis la fille de Midnight Kahn et de Maximilien Kahn. J'ai été élevée par ma tante, Diane. Tout ça, je le sais et pourtant ça me semble si flou.. Je me suis réveillée sur cette plage. Je ne sais pas comment je suis arrivée ici. Je me souviens de notre maison, c'était une énorme maison, très confortable. Je pouvais étudier comme je le souhaitais. J'avais des projets, j'avais un fiancé, une vie..
Et maintenant, je suis là. Sans confort, sans électricité, sans eau potable... Et j'ai beau me triturer les méninges, je n'arrive pas à me souvenir de ce qui s'est passé, de comment et pourquoi je suis là. Et plus j'y pense et pire sont les théories. Ai je été kidnappé? Est ce les aliens? Un ex fou? Une émissions de survie sur une île déserte? Où sont les caméras? Suis je morte? Est ce le purgatoire, le paradis ou l'enfer? La vue est belle mais la solitude va vite se faire sentir. Elle se fait déjà sentir, en fait.
Il fallait que je me ressaisisse. Peu importe les raisons pour lesquelles je suis ici, il faut que je trouve un moyen de survivre ou de partir et très vite.
Je regardais autour de moi. C'était compliqué. Je ne vois pas grand chose sans mes lunettes. Cependant, je crus apercevoir une forme étrange au loin. Peut être un bâtiment? Peut être n'était ce pas perdu? Peut être ne suis je pas toute seule sur cette île? Ou peut être que ma vue me jouais simplement des tours...
Je me lança en direction de l'étrange forme, espérant que ce soit une maison, un refuge, quoi que ce soit qui puisse m'aider dans cette nouvelle vie.
C'était bien un bâtiment. L'espoir renaissait alors que je montais les marches avec précaution. J'étais excitée à l'idée de retrouver la civilisation. Je n'avais qu'une envie, pleurer dans les bras du propriétaire, me sentir rassurée et pouvoir dormir sous un toit, au frais, loin des bestioles.
Malheureusement, la maison était vide. Personne à l'horizon. Pas même un animal. Je me sentais plus seule que jamais. Et je me sentais frustrée. Frustrée parce que j'avais tord, la maison n'étais pas vide. Un ancien propriétaire avait décidé d'y mourir. Cette seule découverte macabre m'empêchait de décider de vivre dans cette maison. Le fait qu'elle soit presque en ruine n'aidait pas non plus mais quelques rénovation et ça aurait fait un abri au moins provisoire.
Mais non! Bien sûr! Quelqu'un y était mort. La seule idée de passer plusieurs nuits dans ce taudis me donnait la nausée. La seule qualité que je pouvais trouver à ce logement était l'eau potable qui sortait du robinet. D'où elle venait? Je n'en avais aucune idée mais je n'avais jamais bu une eau aussi merveilleuse que celle ci. J'avais tellement soif que j'en oublia presque ma situation pour un instant.
A l'étage se trouvais un balcon. Malgré ma vue, je fis ce que je pouvais pour discerner ce qui se trouvait autour de la maison. Je nota que nous étions en pleine et qu'il ne semblait pas y avoir beaucoup d'arbre dans les alentours. Etant donné que la maison en ruine avait l'eau courante, je me dis que ce serait une bonne idée de m'installer à proximité pour profiter des bénéfices de l'eau courante et étudier comment la faire circuler de mon côté également.
Je décida de me rendre du côté des rochers, pour voir s'il y avait quoi que ce soit qui puisse m'être utile.
Arrivée aux rochers, je me rendis compte qu'ils touchaient une rivière, je m'empressa de prendre ma canne à pêche pour tenter de pécher un poisson. Malheureusement, ils étaient plus malins que moi et, sachant que j'aurais du mal à les cuisiner de toute façon, je décida d'abandonner.
Pendant que je pêchais, la température était montée et je me rendais compte seulement maintenant d'à quel point je pouvais avoir chaud. Ni une ni deux, je me déshabilla et commença à nager. L'eau fraîche, par ce temps, me fis un bien fou.
En suivant le courant, j’aperçus une petite barque. J'espérais y trouver quoi que ce soit d'utile, voir un moyen de transports sur cette île. Je décida donc de me rapprocher.
Malheureusement, la barque était percée et le bois, moisi par l’humidité, ne tiendrait sûrement pas un long voyage. J'imaginais bien que la vie sur l'île ne serait pas facile. C'est avec dépit que je retournais dans la vieille demeure.
Après avoir mangé un aliment qui se trouvait dans le coffre, je m'endormis sur le sofa, épuisée. J'étais trop fatiguée pour même penser à mon colocataire ou au fait que je n'ai pas vraiment de source de nourriture.
« Introduction de la quatrième générationChapitre 02: L'avenir s'annonce merveilleux mais le présent l'est beaucoup moins. »
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